Hostname: page-component-7c8c6479df-ws8qp Total loading time: 0 Render date: 2024-03-27T22:26:59.707Z Has data issue: false hasContentIssue false

La logique illocutoire de Searle et Vanderveken*

Published online by Cambridge University Press:  13 April 2010

François Lepage
Affiliation:
Université de Montréal

Extract

Foundations of Illocutionary Logic (FIL) de John Searle et Daniel Vanderveken constitue, à ma connaissance, la première suggestion sérieuse d'un cadre formel destiné à l'élaboration d'une logique de l'illocutoire. Les phénomènes illocutoires sont en effet d'une telle com-plexité que, souvent, les schèmes explicatifs proposés n'ont qu'une valeur très locale et ne constituent une explication que pour quelques exemples bien précis, ceux qui justement ont servi de base empirique sur laquelle ces schèmes se sont élaborés. La prévention de FIL est tout autre. On ne saurait en aucun cas faire un reproche de provincialisme aux auteurs dont le but explicite est d'élaborer un véritable cadre théorique général à l'intérieur duquel tous les phénomènes illocutoires pourront trouver une explication.

Type
Critical Notices/Etudes critiques
Copyright
Copyright © Canadian Philosophical Association 1987

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1 Montague, Voir R., « Universal Grammar », dans Thomason, R., ed., Formal Philosophy: Selected Papers of Richard Montague (New Haven et Londres: Yale University Press, 1974)Google Scholar. Il vaut la peine de citer Montague: « It appears to me that the syntactical analyses of particular fragmentary languages that have been suggested by transformational grammarians, even if successful in correctly characterizing the declarative sentences of those languages, will prove to lack semantic relevance; and I fail to see any great interest in syntax except as a preliminary to semantics » (223, n. 2).

2 On me pardonnera ce néologisme construit à partir du terme technique de partition. Une partition d'un ensemble A est un ensemble de sous-ensembles non vides de A disjoints deux à deux et dont la réunion est A.

3 Les textes suivants constituent probablement les jalons les plus importants dans l'éla-boration de ce cadre conceptuel: Frege, G., Ecrits logiques et philosophiques (Paris: Seuil, 1971), en particulier « Sens et dénotation » (102–126) paru originellement en 1892;Google ScholarRussell, B., « Mathematical Logic as Based on the Theory of Types », dans March, R. C., ed., Logic and Knowledge (London: George Allen & Unwin, 1956), 59102, paru originellement en 1908;Google ScholarTarski, A., « Le concept de vérité dans les langages formalisés », dans Logique, sémantique et metamathématique (Paris: Armand Colin, 1972), 57269, paru originellement en 1931;Google ScholarCarnap, R., Meaning and Necessity (Chicago: University of Chicago Press, 1947);Google ScholarChurch, A., « A Formulation of the Logic of Sense and Denotation », dans Henle, P., Kallen, H. et Langer, S., eds., Structure, Method and Meaning (New York: Liberal Art Press, 1951), 324;Google Scholar ets. , Kripke, « Semantical Considerations on Modal LogicAda Philosophica Fennica 16 (1963). 8394Google Scholar.

4 Kaplan, D., Demonstratives, Draft 2, 1977Google Scholar.

5 Searle, J. R., Speech Acts (Cambridge: Cambridge University Press, 1969) et Expression and Meaning (Cambridge: Cambridge University Press, 1979)CrossRefGoogle Scholar.

6 J'emprunte l'essentiel de cet argument à Daniel Laurier. Si ma mémoire est bonne, il a soulevé cette objection au cours d'une présentation orale d'une première version de FIL par Daniel Vanderveken. Je suis, bien sûr, seul responsable de l'usage qui est fait ici de cet argument.