Hostname: page-component-8448b6f56d-gtxcr Total loading time: 0 Render date: 2024-04-19T21:17:56.964Z Has data issue: false hasContentIssue false

Une étude sur l'aristotélisme réformé. L'édition Bodéüs de la Correspondance Leibniz-Thomasius*

Published online by Cambridge University Press:  13 April 2010

François Duchesneau
Affiliation:
Université de Montréal

Extract

La correspondance latine échangée entre Leibniz et Tun de ses maîtres, Jacob Thomasius (1622–1684), professeur de philosophie morale, puis de dialectique et d'éloquence à l'Université de Leipzig, figure dans l'Akademie-Ausgabe des œuvres de Leibniz. Richard Bodéüs nous en donne ici la premiére traduction intégrate en français, assortie d'analyses: celles-ci figurent dans I'introduction, dans les notes qui accompagnent le texte, et dans les commentaires qui suivent chaque piéce de la correspondance.

Type
Critical Notices/Études critiques
Copyright
Copyright © Canadian Philosophical Association 1994

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

Notes

1 La correspondance Leibniz-Thomasius figure dans Leibniz, G. W., Sämtliche Schriften und Briefe [= A], Berlin, Akademie-Verlag, 1923-…, II, i, passim. La lettre VI, telle que jointe à la préface de la réédition du De veris principiis de Mario Nizzoli, figure dans A, VI, ii, p. 433–444Google Scholar.

2 Moll, Konrad, Der junge Leibniz, 2 vol., Stuttgart, F. Fromman, 1978 et 1982Google Scholar.

3 Ainsi, dans les Essais de théodicée (1710), 1re partie, §184 et §220 (Leibniz, G. W., Die philosophischen Schriften, éd. par Gerhardt, C. I. [= GP], Hildesheim, G. Olms, 1965, VI, p. 226227 et p. 249–250),Google Scholarfera-t-il, Leibniz référence a Thomasius, Jacob et à sa Philosophia practica tabulis comprehensa (2e éd., Leipzig, M. G. Weidmann, 1689)Google Scholar.

4 Les indications de paragraphe renvoient à la numérotation introduite par R. Bodéüs dans sa traduction.

5 Leibniz, , La Monadologie, éd. par Boutroux, E., Paris, Delagrave, 1970, p. 150, n. 2Google Scholar.

6 Cf. GP, III, p. 606.

7 Cf. Hannequin, A., Études d'histoire des sciences et d'histoire de la philosophic, 2vol., Paris, F. Alcan, 1908, vol. II, p. 17250Google Scholar.

8 Kabitz, W., Die Philosophic des jungen Leibniz. Untersuchungen zur Entwick-lungsgeschichte seines Systems, Hildesheim, G. Olms, 1974Google Scholar.

9 Cf. note 2 ci-dessus.

10 Cf. Considérations sur les principes de vie et sur les natures plastiques, GP, VI, p. 539–555.

11 Cf. l'analyse des textes de la polémique dans Duchesneau, F., La physiologie des Lumiéres, La Haye, M. Nijhoff, 1982, p. 8798Google Scholar.

12 Cf. en particulier, De ipsa natura (1698), GP, IV, p. 504–516.

13 Cf. Garber, D., «Leibniz and the Foundations of Physics», dans Okruhlik, K. et Brown, J. R., dir., The Natural Philosophy of Leibniz, Dordrecht, Reidel, 1985, p. 27130CrossRefGoogle Scholar.

14 A, VI, vi, p. 47–48: «Le [systeme de Locke] à plus de rapport à Aristote et le mien a Platon, quoique nous nous éloignions en bien des choses l'un et l'autre de la doctrine de ces deux anciens [… ]».

15 GP, IV, p. 395: «Vis activa, quæ et absolute vis dici solet, non est concipienda ut simplex potentia vulgaris scholarum seu ut receptivitas actionis, sed involvit conatum seu tendentiam ad actionem, ita ut nisi quid aliud impediat, actio con-sequatur, et in hoc proprie consistit νΤελχεια, parum scholis intellecta; talis enim potentia actum involvit neque in facultate nuda persistit, etsi non semper integre procedat ad actionem ad quam tendit, quoties scilicet objicitur impedimentum. Porro vis activa duplex est, primitiva et derivativa, hoc est vel substan-tialis vel accidentalis. Vis activa primitiva quas Aristoteli dicitur νΤελχεια ἠ πρὠτη, vulgo forma substantial, est alterum naturale principium quod cum ma-teria seu vi passiva substantiam corpoream absolvit [… ]».

16 Duchesneau, F., La dynamique de Leibniz, Paris, Vrin, 1994Google Scholar.

17 Lettredu21 mai 1671,,4, II, i, p. 108.

18 Cf. Fichant, M., «Neue Einblicke in Leibniz' Reform seiner Dynamik (1678)», Studia Leibnitiana, vol. 22 (1990), p. 3868Google Scholar.

19 Cf. lettre incompléte à L'Hospital, 12/22 juillet 1695 (Leibniz, G. W., Mathematische Schriften, éd. par Gerhardt, C. I. [= GM], Hildesheim, G. Olms, 1971, vol. II, p. 295): «Ainsi selon moi, toute substance (exprime déjà par avance et) se produit à elle-même par ordre tout ce qui lui arrivera interieurement à jamais, Dieu s'étant propose de n'y concourir que conformément à (ces délineations primitives ou) á la nature primitive de la chose dont les suites ne sont que des developpements de l'avenir […]. La clef de ma doctrine sur ce sujet consiste dans cette considération que ce qui est proprement une unité réelle, Monas[…]Google Scholar

20 Aristote, Physique, IV, 219b1–2, 220a24–26.

21 Aristote, Physique, IV, 212a5–6, 212a21–22.

22 L'un des lecteurs de Dialogue ayant souligne l'etroite parenté des theses de Leibniz sur l'espace et le temps dans les Écrits à Clarke par rapport à celles qu'Aris-tote développait dans la Physique, je renvoie volontiers à mon analyse de la conception combinatoire avancée par Leibniz à ce sujet:cf. Duchesneau, F., Leibniz et la méthode de la science (Paris, Presses Universitaires de France, 1993), p. 301306, en particulier, p. 306: «La congruence des relations entre individualités considérées sous l'aspect d'une combinatoire de situs est le fondement d'un usage légitime des catégories abstraites de temps et d'espace, et des concepts qui leur sont subordonnes. La similarité des relations d'ordre reposant sur cette synthése combinatoire ne posséde done qu'une valeur approchée et générate par rapport aux connexions réelles qui se diversifient à l'infini. Et cette similarite doit répondre à l'idée d'un ordre architectonique résultant du systeme des causes réelles. D'oú la thése de lois universelles de la nature physique qui s'analysent en constantes spatio-temporelles; mais celles-ci résultent de la convergence graduée des différences réelles lorsqu'elles dessinent un plan optimal des determinations géometriques et mécaniques»Google Scholar.