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Marriage Rites among the Aku (Yoruba) of Freetown

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

In the latter half of the eighteenth century, as a result of the British Government's anti-slavery legislation, negroes began to arrive in England in increasing numbers. Although there is no evidence of the operation of an anti-negro colour bar in England in those days it soon appeared desirable to repatriate them. Since it was not possible to return each ex-slave to his own original home, or that of his ancestors, the British Government negotiated with local chiefs the purchase of twenty square miles of coastland in the Sierra Leone peninsula, and in 1787 landed there the first batch of 400 freed slaves accompanied by 9 officials and (according to the records) a number of English prostitutes. Not many of this first group survived, owing to climatic conditions, but a second group of 1,131 Negroes arrived from Nova Scotia in 1792.

Résumé

LES RITES DE MARIAGE PARMI LES AKU (YORUBA) DE FREETOWN

Vers la fin du 18ème siècle, le gouvernement britannique acheta aux chefs de la région une bande de terrain le long du littoral de la péninsule de Sierra Léone, où un grand nombre d'esclaves nègres libérés, dont certains venaient d'Angleterre, et d'autres de la Nouvelle Écosse, s'étaient installés. Ces esclaves rapatriés se formèrent en groupes, ayant comme base une langue et une culture communes. Parmi eux, un groupe de Yoruba, dont les ancêtres étaient originaires de la Nigéria du Sud-Ouest, semblent avoir conservé, presque sans changement, leur langue et un grand nombre de leurs coutumes. Ils sont restés à l'endroit de leur établissement primitif dans le Golfe de Fourah, et ils étaient connus dans la région sous le nom du peuple ‘Aku’, du fait qu'ils emploient le mot aku comme forme de salutation. Une des raisons pour lesquelles ils ont conservé, d'une façon remarquable, leur solidarité de groupe et beaucoup de leurs coutumes distinctives, notamment leurs rites de mariage, est le fait qu'ils sont des musulmans et sont restés réfractaires à l'évangélisation chrétienne. Plusieurs des cérémonies — y compris la célébration des fiançailles, lorsqu'on verse le paiement du mariage — ont lieu préalablement au mariage. La veille du mariage est une journée extrêmement importante et pendant la soirée le marié donne un festin à ses amis, au cours duquel des danses sont exécutées par l'une ou l'autre des sociétés de danse de la localité; la mariée n'assiste pas à ce festin. Le mariage est célébré à la mosquée; le marié et la mariée, ainsi que leurs amis et leurs parents respectifs, prennent place dans des locaux séparés. Après la cérémonie, la mariée et le marié se rencontrent pendant quelques instants, mais se séparent ensuite. Au coucher du soleil la mariée est amenée à la maison de son mari, escortée de quelques-uns de ses parents, qui attendent jusqu'à ce que le marié leur annonce que le mariage a été consommé et qu'il a constaté que la mariée était vierge. Cette déclaration est accueillie avec des battements de tambour et des réjouissances générales.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1954

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References

page 251 note 1 See Little, K., Negroes in Britain, London, 1947.Google Scholar

page 251 note 2 Biobaku, S., The History of the Egba, Ph.D. thesis, 1951.Google Scholar

page 252 note 1 See Little, K., The Mende of Sierra Leone, London, 1951.Google Scholar